Max Noubel travaille plus particulièrement sur les théories musicales et sur la musique savante américaine des xxe et xxie siècles. Il s’est principalement penché sur l’œuvre et la pensée musicale d’Elliott Carter, sur les avant-gardes américaines des années 1920-1930 ainsi que sur la question de l’eurocentrisme dans les relations musicales entre la France et les États-Unis. Ces travaux d’analyse témoignent d’un intérêt pour l’herméneutique musicale. Max Noubel est le fondateur et l’organisateur des colloques internationaux « Des ponts vers l’Amérique : I. “Paris”, 2006 » ; II. “Hommage à Elliott Carter”, Paris, 2008 ; III. “Interactions entre musique savante et musique populaire aux États-Unis”, Paris, 2013 ». Son ouvrage Elliott Carter ou Le Temps fertile, préfacé par Pierre Boulez, a reçu le prix des Muses en 2001. Parmi ses plus récentes publications figurent sa contribution aux Carter Studies, Cambridge University Press (2012) et à l’ouvrage Crosscurrents: American and European Music in Interaction, 1900-2000, publié par la Fondation Paul Sacher et les universités de Munich et d’Harvard (à paraître en 2013).
Publications
Format bibliographique à copier
Noubel, Max. « Penser la dissonance, de Charles Seeger à Henry Cowell », Théories de la composition musicale au xxe siècle, direction scientifique de Nicolas Donin et Laurent Feneyrou, Symétrie, 2013, p. 133-152.Noubel, Max. « Elliott Carter », Théories de la composition musicale au xxe siècle, direction scientifique de Nicolas Donin et Laurent Feneyrou, Symétrie, 2013, p. 1121-1148.